Vacances romaines
Et si on se faisait un week-end à Rome sur les pas d'Audrey Hepburn ?
C'était en 1953. Le public découvrait une jeune danseuse d'origine anglo-néerlandaise, dans le rôle d'une jeune princesse en voyage dans la capitale italienne, s'enfuyant pour échapper au protocole le temps d'une balade romantique au bras de Gregory Peck. Le mythe Audrey Hepburn était né et avec lui le rêve de vacances à Rome !
Comme elle, on commence par visiter les vestiges de la Rome antique, le Forum, le Palatin et le Colisée. Et comme elle, on peut piquer un somme sur un banc du Colisée...
Comme elle, on se balade ensuite dans les ruelles et l'on découvre au détour d'une rue La Bocca della Verità, cet ancien masque en marbre muré dans la paroi du pronaos de l'église Santa Maria in Cosmedin de Rome datant de 1632, qui, paraît-il, se referme sur les mains de ceux qui disent des mensonges !
Comme elle monte ensuite les Marches espagnoles qui relient la piazza di Spagna à l'église de la Trinité des Monts et sa vue imprenable sur Rome.
Comme elle, on admire le monument à Victor-Emmanuel II sur la Piazza Venezia. Et l'on finit par une visite du Castel San'Angelo en en profitant pour boire un café sur l'incroyable terrasse qui domine Rome. Comme l'actrice, l'on peut aussi décider d'enfourcher une mythique vespa pour monter sur l'une des sept collines qui entourent Rome et profiter du point de vue.
Mais surtout, comme Audrey Hepburn on se balade dans la ville de Romulus et Rémus au gré de ses envies, flânant, rentrant dans n'importe quelle église (à Rome, il ,(est pas rare de croiser un Caravage dans une petite église qui ne paye pas de mine !), s'arrêtant pour boire un café piazza Navona sur le Campo del Fiori ou à la Villa Borghese, sur les hauteurs de la piazza del Popolo.
Et comme Audrey Hepburn, on verrait la fontana di Trevi, la gigantesque fontaine archiconnue. Et comme Anita Ekberg se baignant sous les yeux éblouis de Marcello Mastroianni dans la Dolce Vita, on viendrait plutôt la nuit pour oublier la foule. Et l'on oublie pas de jeter une pièce en faisant le vœu de revenir à Rome encore et encore...